jeudi 24 avril 2025
spot_img

Procès Sankara: La défense demande une liberté provisoire des accusés, la partie civile dit non

Le procès Thomas Sankara renvoyé à demain 26 octobre 2021 dans la matinée. Le juge veut prendre le temps pour trancher sur la libération provisoire des accusés. En effet au cours de la dernière étape de l’audience de ce 25 octobre 2021,  lecture du dossier a été faite par le greffe. S’en ait suivi la demande de libération provisoire des accusés par la défense.

 Évoquant des raisons d’âge, de maladie et de commodité de la Maison d’arrêt et de correction des Armées (MACA) pour certains de leurs clients malades, les avocats de la défense ont demandé une libération de leurs clients pour la durée du procès. Ils ont assuré au tribunal que leurs clients, s’ils venaient à obtenir ces libérations, n’entendent pas se dérober à la juridiction.

Le procureur prenant la parole n’a pas trouvé d’inconvénient à ce que le juge accorde à la défense la libération provisoire de leurs clients ce d’autant plus que la loi leur permet de demander la libération provisoire de leurs clients.

Cependant pour la partie civile cela ne doit pas se faire. « Les peines encourues sont très lourde, rien ne nous garantit qu’à un certain moment, ils (les accusés) ne vont pas tenter de fuir. C’est humain et ça se comprend. La preuve deux des accusés (Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando) ne sont pas là », opine Me Prosper Farama. Il demande d’ailleurs à la défense de donner des éléments probants qui donnent la garantie que leurs clients, si toute fois le juge leur accorde la liberté provisoire vont revenir régulièrement pour le jugement.

 Il s’est montré contre l’argumentaire de certains avocats de la défense qui évoquent des raisons d’âge avancé de leurs clients; des raisons selon lesquelles, certains ont une famille nombreuse dont ils veulent aller s’en occuper et des raisons de santé pour demander la libération de leurs clients.

« Pour les accusés qui veulent aller s’occuper de leurs familles, nos parents qui ont été sauvagement assassinés auraient voulu être là pour s’occuper également de leur famille. Dire que la prison n’est pas commode, le cimetière l’est encore moins », a rappelé pour conclure Me Farama, aux arguments de la défense qui veut obtenir du juge la liberté provisoire pour leurs clients.

Le juge pour décider de tout cela a suspendu l’audience et a promis trancher demain soir à la suite du procès.

Hamadou Ouédraogo

Minute.bf

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Articles connexes

Éducation : La campagne offensive contre la drogue en milieu scolaire lancée

Le ministère de la Sécurité a lancé, ce jeudi 24 avril 2025, une campagne offensive contre la drogue...

Résolution du conflit ukrainien : « Je pense avoir un accord avec la Russie » (Donald Trump)

Le président américain, Donald Trump pense « avoir un accord avec la Russie », dans le cadre de...

Prix du Journalisme pour la Paix et la Cohésion Sociale : La 4e édition officiellement lancée

La Commission épiscopale Justice et Paix du Burkina, en partenariat avec le Catholic Relief Services (CRS), a lancé...

Secteur de l’environnement : Le PNUD renouvelle ses engagements à accompagner le Ministère

Roger Baro, Ministre de l'Environnement,de l'Eau et de l'Assainissement a échangé le mercredi le 23 avril 2025 avec...