L’étape de Ouagadougou des Rencontres Musicales Africaines (REMA) a refermé ses portes, le samedi 19 octobre 2024, par un géant concert au Monument des héros nationaux. Plusieurs artistes de renommée internationale ont défilé sur podium des REMA play pour le grand bonheur du public sorti massivement pour l’acte 7 de l’événement.
La 7e édition des Rencontres Musicales Africaines (REMA), à Ouagadougou, a tenu toutes ses promesses. Débutées le 17 octobre dernier, les REMA ont tenu en haleine les professionnels de l’industrie musicale venus de plus de 25 pays. Alif Naaba, promoteur des REMA a révélé que plus de 600 professionnels de la musique venus du monde entier étaient présents à Ouagadougou pour l’évènement.
Rencontre B to B, formations, Show-cases, panels et conférences ont été au cœur de l’acte 7 de cet événement musical africain qui s’est déroulé autour du thème : « L’Afro Digital créatif et économique en émergence ».
En apothéose, pour l’étape de Ouagadougou, les REMA ont refermé leur porte par un géant concert, à travers les REMA Play. Ils sont venus de partout pour auréoler cet événement. Il s’agit de Kandi Guira, Imilo Lechanceux, Dez Altino, le baobab de la musique burkinabè Zougounazagamda, Didier Awadi du Sénégal, le rappeur de renom ivoirien Didi B, la star congolaise Inoss B, pour ne citer que ceux-là. Ces artistes vedettes ont tenu le public en haleine entre 22 heures et 4 heures du matin.
La présence du public, une marque de résilience
Durablement confronté aux défis sécuritaire et humanitaire, le public burkinabè a montré son attachement et son amour pour la culture, la cohésion sociale et le vivre-ensemble.
Au Monument des héros nationaux, le public a marqué sa présence pour le grand concert REMA play. Ils étaient des milliers a reprendre en cœur les refrains des artistes présents. C’est une preuve que par la culture, à travers la musique, l’union et la cohésion sont possibles.
Pour Alif Naaba, le Burkina Faso a montré sa résilience dans ces moments difficiles. « La culture est un moyen important de résilience et surtout pour notre pays qui a été toujours un pays culturel. Un pays qui a toujours brandi son drapeau, même quand il fait chaud. Les gens sont venus témoigner leur solidarité à notre pays dans cette situation. Nous sommes heureux, parce que la musique transgresse tout ce qui peut exister. C’est ce qui est intéressant », s’est félicité Alif Naaba.
Son leitmotiv, dit-il, c’est la passion et l’amour de vouloir positionner son pays sur la carte du continent africain et même mondial. « Chacun de nous doit jouer sa partition pour que le Burkina Faso soit un gros phare dans le concert des nations », a soutenu le promoteur des REMA.
Après Ouagadougou, les Rencontres Musicales Africaines (REMA) débarquent à Bobo-Dioulasso du 25 et 26 octobre 2024, avec des vedettes de la musique burkinabè et africaine comme Smarty, Roselyne Layo, Faity Baby et bien d’autres.
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