Après plus de 2 mois de fermeture à cause de la pandémie du covid-19, l’Eglise du Pasteur Mamadou Karambiri a rouvert ses portes le dimanche 17 mai 2020 au grand bonheur de ses fidèles. Une réouverture qui s’est faite dans le strict respect des mesures barrières édictées par les autorités.
« Où est votre cache-nez », c’est par cette question que le comité d’accueil recale les fidèles venus sans masque en attendant de leur en trouver un.
Passée cette étape, en observant tout de même la distance d’un mètre, les fidèles sont accueillis avec du gel hydro-alcoolique avant d’être dirigés vers des colonnes crées pour le respect de la distanciation sociale.
De même, l’accès à l’église est conditionné une fois de plus par l’application du gel.
A l’intérieur de l’église, les chaises sont également disposées en respectant la distance d’un mètre. Par ailleurs, au fin de désengorger l’église, un espace a été aménagé hors de l’église avec un poste téléviseur pour permettre aux fidèles de suivre le culte.
Vigilance et non à la stigmatisation à cause du covid-19
« C’est en toute confiance que nous reprenons nos activités à l’Eglise », s’est réjoui le pasteur Karambiri confiant au dispositif de prévention mis en place. Toutefois, ce dernier a précisé que la reprise concerne « tout juste les cultes ». « Nous voulons aller doucement », a dit Mamadou Karambiri, expliquant que les autres activités se feront via internet.
En outre, c’était l’occasion pour se dernier qui, faut-il le rappeler, avait été testé positif au covid-19, d’adresser sa reconnaissance à Dieu et au corps médical pour le travail abattu pour que les patients recouvrent la santé contre cette maladie hautement contagieuse.
Aussi, « cette « vilaine maladie » a amené à des stigmatisations dans certains pays et le Burkina Faso ne fait pas l’exception », a regretté le pasteur Karambiri qui invite les populations à éviter cela car « une maladie ne s’achète pas et personne dans le cas d’une épidémie ne peut et ne doit indexer une personne ou un groupe de la transmission de la maladie dans une nation ».
Il y avait des contaminés depuis le 6 mars au Burkina, selon le pasteur Karambiri
« Si nous avons accepté d’être les patients zéro, en allant volontairement le 9 mars vers le corps médical pour nous faire tester, il n’en demeure pas moins qu’il y avait sur le terrain des patients moins 1, moins 2, déjà le 6 mars 2020, soit quelques jours avant notre apparition en gros plan dans la « médiascopie » nationale », explique le Pasteur Mamadou Karambiri qui précise qu’aucun de ses voisins n’ a été contaminé.
Par ailleurs, « comment imaginer que la communauté sise à Wapassi où mon épouse est allée enseigner trois jours durant, aucune personne n’a été contaminée ?» s’est interrogé le pasteur qui appelle à éviter la stigmatisation des personnes contaminées et surtout des personnes ayant été en contact avec des cas confirmés
Le pasteur a terminé en invitant les populations à la vigilance car « le covid-19 est toujours une réalité au Burkina ». Pour cela, en a-t-il appelé à ne pas baisser la garde et à continuer de respecter les mesures barrières.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf
un homme qui parle avec pleins de sagesse. Merci à vous et que vous continuez à aller de l’avant.
Allons nous désormais chanter et prier Dieu les bouches et les nez masqués ?
La bouche est l’instrument complexe et parfait que Dieu a créé pour publier ses louanges, et on nous dit qu’il y a un virus dehors il faut masquer la bouche autrement dit la fermer.
Que l’Éternel des Armées intervienne.