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jeudi 25 avril 2024

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« Si d’ici la fin du mouvement rien n’est fait, nous allons le reconduire de façon dure » (Bassolma Bazié)

Les différents syndicats signataires de la grève générale des travailleurs contre la baisse de leur pouvoir d’achat, ont renoncé à leur marche-meeting annoncée pour le 17 mars au regard de la psychose suscitée par la pandémie du coronavirus. Toutefois, les syndicats ne renoncent pas à la lutte pour faire barrage à l’élargissement de l’IUTS sur les primes et indemnités.

Au cours d’une conférence de presse le lundi 16 mars 2020 à Ouagadougou, les syndicats ont réadapté leurs mots d’ordre.
Si les travailleurs ne pourront pas marcher le 17 mars, ils ont pris d’autres mesures pour amener le gouvernement à revenir sur la question d’élargissement de l’IUTS aux primes et indemnités des travailleurs du public. Il s’agit du « maintien de la grève de 120 heures allant du 16 au 20 mars » tout en priant les travailleurs à rester chez eux. Aussi, sur les plans de l’éducation et de la santé, « le service minimum sera assuré », ont rassuré les syndicats.

En outre, les travailleurs par la voix de leur porte-parole Bassolma Bazié jugent les mesures prises par le gouvernement contre le coronavirus « largement insuffisantes pour assurer une protection adéquate des populations à savoir, la prévention de la maladie et la prise en charge des malades », le système sanitaire étant « totalement défaillant », selon eux.

« Une chose, c’est de craindre un coronavirus, l’autre chose c’est de créer un autre virus qui est la misère », regrette Bassolma Bazié, ce, au regard des conséquences de l’absence de concertation sur les activités culturelles notamment, suspendues depuis le dernier conseil des ministres par le gouvernement.

« L’annulation (de la marche-meeting) n’a rien à voir avec une question de recule mais une question de maturité », a dit M. Bazié. Ainsi, « si d’ici la fin du mouvement rien n’est fait, nous allons reconduire le mouvement de façon dure », menacent les syndicats qui précisent également que le service minimum concerne également les secteurs des hydrocarbures et des transports.

Minute.bf

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