L’enquête pour faire la lumière sur l’attaque au couteau contre le président de la transition malienne, Assimi Goïta, se poursuit. Selon une source de rfi, l’agresseur ne serait pas « un enseignant », comme plutôt annoncé. Aussi, l’acte ne serait « pas terroriste » mais « un complot »
Le mardi 20 juillet dernier, le président malien, Assimi Goïta, faisait l’objet d’une attaque au couteau pendant la célébration de la tabaski. Si l’agresseur est bel et bien malien selon une source proche de l’enquête qui s’est ouverte à rfi, elle relève tout de même, qu’il n’est pas un enseignant.
Mis aux arrêts dans la mosquée, l’agresseur a, dans un premier temps, passé son temps à dormir à cause des produits psychoactifs consommés. Mais, depuis mercredi, il n’est plus sous l’effet de produits psychoactifs qu’il avait consommés avant de passer à l’acte.
Une source proche du dossier relève que l’agresseur, est un jeune qui « sait visiblement manier les armes ».
Si les investigations ne sont pas encore terminées, les enquêteurs établissent clairement que « l’homme arrêté voulait attenter à la vie du colonel Assimi Goïta, qui a été légèrement blessé, selon son entourage ».
A ce stade de l’enquête, l’acte « ne semble pas isolé ». Et s’il se confirme qu’il « n’est pas terroriste », une autre source évoque l’argument du « complot ». « Il s’agit d’un complot et les vérifications sont en cours pour savoir qui est derrière », a glissé cette source à rfi.
Minute.bf
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