Issiaka Saré a soutenu sa thèse de doctorat unique en Sciences biologiques appliquées, avec une spécialisation en entomologie médicale. Dans sa recherche, l’impétrant a mis en exergue la contribution de champignons entomopathogène et endosymbiote à la lutte contre le paludisme au Burkina Faso. Cette soutenance s’est déroulée à l’Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ), le samedi 1er février 2025, devant un jury international de 7 membres dont 1 en visio conférence. A l’issue de sa présentation, le jury a jugé son travail recevable en lui déclarant docteur avec la mention très honorable.
« Nous avons investigué sur l’utilisation des micro-organismes qui peuvent tuer le moustique et ceux qui peuvent bloquer le processus du plasmodium afin de protéger la population contre le paludisme ». Voici des termes qui résument la quintessence du travail de recherche mené par Issiaka Saré.
Le désormais docteur en sciences biologiques a indiqué qu’au cours du processus de recherche, « un champignon a été identifié, puis isolé et cultivé à bobo ». Ce processus leur à permis, d’après ses conclusions, à relever que ce champignon était a même de tuer les moustiques une fois libéré parmi ces derniers.
L’impétrant a également poursuivi en revenant sur la méthode de « l’endosymbiote », qui d’après ses conclusions, a permis de mesurer l’impact de ce processus sur le développement et la transmission du paludisme à l’homme par le moustique. « Cette procédure bloque naturellement le développement du plasmodium chez le moustique », a t-il révélé.
Quant à la contribution concrète de cette thèse dans la lutte anti vectorielle, M. Saré, a souligné que le document est munis de conclusions partielles après chaque chapitre. Il a ajouté que ces conclusions partielles pourront être adoptées et appliquées par les décideurs politiques en vue d’élargir leur programme de protection des populations contre le paludisme. L’atout du champignon entomopathogène et endosymbiote est qu’il est cultivé au Burkina Faso et que malgré la variété du climat, il demeure stable, a rassuré l’impétrant.
Selon les résultats de ses recherches, l’avantage de champignon endosymbiote est qu’il se trouve à l’intérieur du moustique et qu’il permet aux moustiques qui le portent d’être en grand nombre mais inoffensif, car cette activité bloque le processus d’évoluer du plasmodium dans le moustique.
Il a par ailleurs relevé quelques difficultés rencontrées pendant les recherches qui sont principalement liées à l’acquisition des réactifs pour pratiquer les tests sur leur cible. Mais ces difficultés ont été maîtrisées à temps grâce aux différents partenariats.
« La suite pour moi, c’est de m’investir plus, en vue de proposer un outil concret pour soulager la population dans la lutte contre le paludisme », a-t-il confié.
Dans l’ensemble du travail, le président du jury, professeur Antoine Sanon a apprecié les efforts de l’impétrant vis-à-vis du résultat presenté et s’est dit satisfait de son travail. Il a soutenu que ce thème de recherche est d’actualité car, il pourra servir de solutions dans l’éradication du paludisme au sein de la population. Pr. Sanon a aussi invité le nouveau docteur à prendre en compte les remarques et à insérer les suggestions des membres du jury afin que le document puisse être exploité par les apprenants ainsi que les chercheurs.
Nadège Kinda (Stagiaire)
Minute.bf