La route nationale 22 n’est plus à présenter à nombre de Ouagalais. Le tronçon Paul VI- Kamboinsin a été un cimetière pour plusieurs victimes d’accidents. Les accidents se multiplient chaque jour sur cette voie longue de quelque 5 kilomètres. Ce qui a plusieurs fois provoqué la colère des riverains.
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Des populations ont manifesté pour réclamer plus de sécurité sur la voie. Ce qui passe par la division de la voie en deux, les ralentisseurs et l’éclairage. Pour trouver une solution conjoncturelle à toutes ces doléances, le maire de la capitale burkinabè, Armand Pierre Béoundé avait fait installer par la police municipale, des box à certaines intersections. L’idée était de réguler la circulation en attendant que la solution structurelle soit trouvée. Quelques jours après, force était de constater que certains box ont été broyés par les chocs des engins. Aujourd’hui, nombre de ces box n’existent même plus sur ce tronçon. L’incivisme peut en être la cause. Mais faut-il seulement accuser les usagers de la route?
Une route non éclairée
L’éclairage sur le tronçon Paul VI – Kamboinsin est une vraie catastrophe. Dès que le soleil disparaît dans les entrailles du ciel, tous les usagers de cette voie sont plongés dans le noir. Seule la projection des phares et feux rouges des engins montre qu’il y a une présence humaine sur la voie. Les lampadaires solaires disposés aux abords de cette route nationale n’arrivent même pas à dissiper leur propre silhouette. La grande majorité de ces lampes ne fonctionne plus.
L’on peut dénoncer l’incivisme des usagers de cette voie mais il convient aussi de relever la responsabilité aussi claire de l’autorité sur ce qu’il se passe. Déjà, des travaux sont en train d’être faits pour diviser la voie en deux. Mais il faudra aussi penser illico presto à l’éclairage en vue de minimiser les accidents.
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